Le français, cette belle langue pleine de nuances et de subtilités. Vous tremblez chaque fois que vous devez rédiger un mail ou un courrier ? Gardez votre calme, vous êtes loin d’être un cas isolé. Je vous partage quelques astuces simples pour éviter les fautes les plus courantes. Ouvrez bien vos quinquets et prenez des notes.
Éviter les fautes les plus courantes pour améliorer la qualité de ses écrits
Il suffit d’une erreur de grammaire ou de syntaxe pour modifier l’intention de votre message. Je vis des hauts et des bas ne signifie pas la même chose que Jeux vidéos et débats (coucou Nekfeu – Les étoiles vagabondes).
Et ma blême araignée, ogre illogique et las
Victor Hugo
Aimable, aime à régner, au gris logis qu’elle a.
Composer un texte en veillant à ne pas faire de fautes fait montre de respect pour votre lectorat. Un écrit soigné présente plusieurs avantages :
- Crédibilité et professionnalisme auprès d’un employeur : ne laissez pas filer une opportunité à cause d’une lettre de motivation mal rédigée !
- Clarté et compréhension : stop aux messages nébuleux. Pour transmettre ses idées de manière limpide, rien de tel qu’un message bien écrit.
- Donner une bonne image de soi : une excellente maîtrise de la langue française influence la manière dont les autres vous perçoivent et contribue à vous identifier comme une personne cultivée et soigneuse.
- Renforcer la confiance en soi : hé oui ! Sans erreurs dans vos textes, vous adoptez une posture de gagnant. Vous êtes certain.e de communiquer une information limpide et ça c’est plutôt satisfaisant.
Si tu te fiches clairement de l’orthographe et que ce qui compte pour toi c’est le fond du message plutôt que la forme, tu peux manifester avec O’noun : Orthographe, j’écris ton nom.
Les erreurs les plus fréquentes et comment les éviter
Futur simple ou conditionnel
À la première personne du singulier, les deux formes sont homophones (se prononcent de la même façon) mais ne sont pas homographes (donc différentes à l’écrit). Alors que le futur exprime une action certaine à venir, le conditionnel, lui, sert à formuler une hypothèse. Je vous ai déjà perdu ? Je vais vous partager l’astuce imparable pour ne plus vous tromper. Il suffit tout simplement de mettre votre phrase au pluriel. Ainsi, vous pourrez déterminer, à coup sûr, la conjugaison adéquat.
Je ferai.s (?) la vaisselle demain –> Nous ferions ferons la vaisselle demain –> Futur simple.
Si j’avais un marteau, je cognerai.s (?) le jour –> Si nous avions un marteau, nous cognerons cognerions le jour –> Conditionnel.
🔨 Vos vers d’oreille vont adorer. 🔨
-é ou -er à la fin d’un verbe
On a tous fait cette faute au moins une fois (oui, tous !). C’est une erreur très fréquente qui, pourtant, peut être évitée facilement. Combien de fois avez-vous hésité entre le participe passé « -é » ou l’infinitif « -er » à la fin d’un verbe du 1er groupe ? Vous cherchez le moyen de ne plus JAMAIS vous tromper ? Voici la solution infaillible. Il suffit de remplacer la locution verbale par un verbe du 3ème groupe, comme Vendre ou Mordre.
J’ai acheté ce livre –> J’ai vendre vendu ce livre –> Participe passé
Il suffit de demander –> Il suffit de mordu mordre –> Infinitif
Vous êtes prêt.e ? NEXT LEVEL !
L’accord du participe passé avec l’auxiliaire « avoir »
Votre pire cauchemar, l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Replongez avec moi au deuxième rang de la classe de Mr Legrand en CM2. Alors, on écrit les pommes que j’ai mangé ou que j’ai mangées ?
Tic-Tac-Tic-Tac. Rendez les copies.
Alors c’est plutôt simple finalement. Vous accordez le participe passé avec l’auxiliaire « avoir » uniquement si le COD se place avant.
Arf, mais c’est quoi déjà le COD ?
- Le COD répond à la question « Qui ? » ou « Quoi ?
Julie a mangé les fraises –> Julie a mangé quoi ? –> Les fraises. Le participe passé mangé ne s’accorde pas puisque le COD est placé APRÈS la locution verbale. En revanche, on écrira Les fraises que Julie a mangées. Le COD est placé AVANT donc, on accorde. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
De ou à
C’est la fille à Jean ou c’est la fille de Jean ? Je vous aide aujourd’hui à trancher une bonne fois pour toute. La préposition « de » introduit la notion de possession. On n’utilisera JAMAIS « à », voilà, fin du débat.
La soeur à mon père, c’est non. Tout comme Le livre à mon frère ou La voiture à Lulu. Oui je sais bien mais NON cela ne peut pas exister.
En revanche (oui c’est simple mais il y a une petite subtilité, ne me détestez pas), lorsque la possession est introduite au moyen d’un verbe, on utilise la préposition « à ».
Ce livre est à mon frère et Cette voiture est à Lulu.
Attention aux exceptions. Certaines locutions dérogent à la règle (une langue pleine de subtilités on a dit) comme :
une barbe à papa, un fils à maman, la bande à Picsou, la faute à Voltaire, etc.
C’est tout bon ? On continue.
Leur ou leurs
Si leur est un pronom personnel, il ne s’accorde pas puisque c’est la forme plurielle de lui.
Elle aperçoit ses copines et leur.s (?) souhaite un bon appétit.
Ses copines étant plusieurs, nous serions tenté.e.s de mettre leurs au pluriel, n’est-ce pas ? Eh bien, encore une astuce toute simple pour ne pas faire la faute. Si vous pouvez remplacer leur par lui et que la phrase a un sens, vous ne mettez pas de « s ».
Elle aperçoit son amie et lui souhaite un bon appétit donc leur sans « s ».
En revanche lorsque leur est un déterminant possessif, on accorde. C’est leur voiture s’il n’y en a qu’une mais, Ce sont leurs voitures s’il y en a plusieurs.
Après que + indicatif ou subjonctif
Vous voici enfin arrivé.e au BOSS FINAL ! Alors là, nous tenons une erreur très TRÈS courante. Accrochez-vous, c’est bientôt la fin. Ensuite je vous laisserai tranquille pour découvrir les 4 jeux indés bienveillants proposés par notre rédactrice web SEO bretonne.
On utilise TOUJOURS un verbe à l’indicatif à la suite de « après que », mais un verbe au subjonctif après « avant que ». Pourquoi on se trompe tout le temps ? Parce qu’on écrit :
Mon père fait une sieste après qu’il a mangé MAIS Il mange avant qu’il fasse la sieste ET Il faut qu’il fasse la sieste après manger.
Il y a de quoi s’y perdre.
Donc, si vous remarquez « après que » dans une phrase, vous emploierez l’indicatif. Sans aucune exception.
Après que je suis allée au cinéma, Après que ma copine m’a révélé ce secret, etc.
Avec ces astuces pour éviter les fautes les plus courantes, vous voilà paré.e.s pour affronter les pièges de la langue française. Souvenez-vous que la meilleure façon de progresser, c’est de pratiquer. Faire des erreurs ce n’est pas grave et cela nous arrive à tous. Gardez cet article sous le coude pour réduire considérablement vos maladresses et produire des écrits soignés.
Alors, à vos claviers et que la force de la grammaire soit avec vous.
- Projet Voltaire, service en ligne de formation à la maîtrise de l’orthographe et de l’expression ;
- Maitressadeline, instagrameuse à suivre pour ne plus faire de fautes ;
- Optimiser son score au certificat Voltaire, Marie-France Claerebout, le livre incontournable pour maîtriser le français sur le bout des doigts ;
- Images générées sur Ideogram
Merci CamelCase ! Le prochain tu pourras inclure une astuce pour « permis/permise » stp ? 😅
Mon astuce préférée de gangster de l’orthographe, c’est celle de modifier la tournure d’une phrase pour résoudre mon problème ! D’ailleurs, ça ferait un bon article : les alternatives pour éviter d’utiliser les règles qu’on arrive jamais à retenir (comme le fait de faire des phrases alambiquées pour éviter d’utiliser « tu » ou « vous » avec une personne quand on ne sait pas trop quoi utiliser) 🤣