Playlist spéciale 2000 : la compil' de la honte (ou pas)

Qui n’a pas sa playlist guilty pleasures ? Vous ? Et bien voilà de quoi vous inspirer pour créer votre sélection. Vous trouverez ici 12 musiques tout droit sorties de l’adolescence des membres du Crew. Nostalgie bonjour. De véritables hits (et pas que) so 2000. Alors, c’est parti pour la playlist de la honte ! Bien sûr, aucune musique n’est honteuse, entendons nous bien. Ce sont juste des sons que l’on assume pas forcément, ou qui nous rappelle une période peu glorieuse de notre vie. Mieux vaut en rire non ?

Temps de lecture : 6 min

📼La flemme de cliquer sur play à chaque vidéo ? Envie de tout écouter d’une traite pendant que vous conduisez, cuisinez, ou autre ? Ou juste envie de conserver précieusement cette sélection ? Retrouvez nos 12 pistes réunies dans une playlist sur la chaîne YouTube du Dramalibre.

Face A : de la pop et de la chanson française

Avril Lavigne – Complicated

O’noun vous proposera un morceau de Britney un peu plus loin (trop heureuse qu’elle soit enfin libre !). Comme elle l’a proposé en premier, je me suis vue obligée de me rabattre sur mon second grand amour féminin d’adolescence : Avril Lavigne. Une époque où je mettais des t-shirts à manches courtes par dessus ceux à manches longues, portais des bracelets avec le symbole anarchie, maquillais mes yeux en noir charbonneux… Ouais, je fus cette ado pop rock des années 2000. Si j’avais pu me transformer en Avril, j’aurai sauté sur l’occasion sans réfléchir. Et quelles étaient les paroles de ce que j’écoutais ? « Why you have to go and make things so complicated? I see the way you’re acting like you’re somebody else gets me frustrated ». Ironie ? Peut-être.

Pussycat Dolls – I Don’t Need a Man

Alors là, que dire. Bon bah voilà hein, grosse hype des années 2000 qu’en tant que personne qui écoute Eths, Metallica et porte des baggy avec des chaussures de skate on ne se vente pas d’écouter. Que voulez-vous. C’est bien d’avoir une playlist éclectique, non ? Désormais ce sont des madeleines de Proust musicales qui me font bien rire. Même si leurs clips et leurs paroles sont bien tristes pour la cause féminine…

Christophe Beck – Close your eyes

La mention de la trilogie du samedi vous rappelle que le temps s’écoule sans fin et qu’il file entre vos doigts et ne s’arrête jamais ? Que votre fin est inexorable et que chaque pas que vous faites vous rapproche un peu plus près de votre tombe ? Voulez-vous une musique mièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèvre pour accompagner vos pensées (vous en voulez encore ? C’est cadeau : mièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèvre) ? Le thème d’amour de Buffy et Angel, l’histoire d’amour la plus pétée avant Bella et Edward, du vieux gars de 269 ans tombé amoureux d’une adolescente youhou ! Pédophilie on dit oui. Enjoy !

Britney Spears – I love Rock’n’Roll

J’avais l’album bleu « Britney » j’adorais écouter ça en dansant dessus (qui a dit que les paroles des musiques c’était mieux avant ? Entre les Pussycat Dolls et Britney vous êtes toujours du même avis ?). Bon par contre, la pauvre Britney, elle a eu une vie bien pourrie. Elle s’est enfin sortie de la tutelle de son père, et rien que pour fêter ça : on peut se refaire quelques chansons, non ? Celle-ci est une reprise de Joan Jett & the Blackhearts, si vous voulez écouter l’originale.

Gérald De Palmas – J’en rêve encore

Fan attitude un jour, fan attitude toujours : je me pâmais sur la voix suave de Gérald De Palmas encore, encore, encore (ouhouhou). J’avais vraiment une attirance pour tout ce qui était mièvre que je ne partage plus trop avec mon moi du passé (déso). Allez c’est pas grave, je me la garde sous le coude pour une playlist de la chialance ultime si besoin (avec la nostalgie en plus je suis sûre que ça fera son effet).

Zazie – La Dolce Vita

Cette chanson date de 2004 à l’époque Zazie était dans mon top musical. Découverte par pur hasard, en choisissant son CD à la tête du livret, je ne l’ai plus lâché. Maintenant tombée dans les oubliettes (les miennes en tout cas), écouter à nouveau ses chansons m’a fait tout drôle. Du genre : mais celle là je l’aimais bien, vraiment ? Et celle là ! Ah bah… pas mieux, pourtant je connais encore les paroles par cœur…

Face B : du rock et autres joyeusetés

Vanessa Mae – Storm

Vivaldi sur une boite à rythme cheap = banger ! Comment ça, non ? Fan de musique classique depuis ma toute petite enfance (merci mamie et Disney pour mon éveil musical au genre), mon amour a pris un tournant intéressant pendant l’adolescence… Ce que je voyais comme une interprétation audacieuse qui dépoussiérait un vieux morceau ayant plus sa place dans une pub pour une compagnie d’assurance que dans une playlist me semble aujourd’hui plus datée que le morceau original. Mais hey, on ne fait pas de musique sans casser des vieux ! Comment ça, ce n’est pas ça l’expression ? J’ai dû confondre.

Busted – Sleeping With The Light On

Allez on fonce dans le cliché du boysband so 2000. Je revois encore mon frère rentrer dans le bureau avec une tête déconfite et dire « c’est quoi c’te merde que t’écoutes ? ». C’EST BUSTED OK ! Nan mais franchement, quel inculte (hum, hum). Des fois, je ré-écoute leurs morceaux et je me dis qu’effectivement, qu’est ce que c’est naze ! Mais ce sont aussi pleins de souvenirs et du coup, ce groupe mérite totalement sa place dans la playlist des guilty pleasures.

Linkin park – From the Inside

Linkin Park : encore un groupe dont j’ai écouté les deux premiers albums en boucle et en boucle et en boucle. Probablement le seul groupe de cette sélection que je réécoute encore aujourd’hui 1er degré. Hybrid Theory et Meteora ont su porter mes émotions quand la vie me semblait insupportable et trop compliquée pour continuer à me battre. La mélancolie des titres me touche toujours fort depuis la mort de l’un des deux chanteurs, Chester Bennington, et je ne pourrais jamais avoir vraiment honte de les avoir autant écoutés (mais on avait pas dit que c’était la compil de la honte ?) (si.) (mais je fais ce que je veux en fait).

Razorlight – Golden Touch

Groupe indie rock que j’ai découvert un soir en écoutant Le Moov’ dans ma chambre. À l’époque où c’était encore un radio rock et où McFly y était animateur (wow le coup de vieux là !). Et le lendemain en faisant mes recherches : crush total sur le chanteur. Franchement je commence à remettre en question mes goûts de manière générale, pas juste musicaux : vivement la prochaine playlist que je me remette d’aplomb. En cherchant une vidéo du groupe pour accompagner ce texte je tombe sur Kasabian : oh la vache, je les avais oubliés !! Allez je file ré-écouter ça !

Hot Butter – Pop corn (1972)

Petit hors sujet, ENCORE, (mais pas complétement, j’écoutais ça dans les années 2000 AUSSI d’accord ?) (bon, d’accord, j’ai gardé un petit côté ado rebelle, j’avoue) (où est passé mon bracelet en coton dégueu anarchie ?). BREF. J’avais l’ancienne platine vinyle de mes parents dans ma chambre et j’ai PONCÉ ce titre de Hot Butter (et ouais, bien avant que Crazy Frog en fasse un tube… Un groupe écolo au final : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme). J’écoutais aussi pas mal de sons au format MIDI qui faisaient cracher des vieux sons chipos à mon ordi et faisaient vriller ma mère mélomane au passage (pardon maman). Même si j’avoue que ça pique, faut pas chercher très loin d’où vient mon obsession pour la chiptune (je vous en parlerai un jour, promis) (ça va, vous en pas trop marre des parenthèses ?) (vous me dites, sinon, hein ?).

Escape The Fate – The Flood

Période émo bonjouuuur ! (Re)plongez dans le délire des groupes américains post-hardcore des années 2000. « I FEEL THE PRESSURE, OHOHOH YOU LEFT ME ON THE SIDE OF THE ROAD – side of the road – ». Ok j’arrête de hurler. J’étais fan du chanteur Ronni Radke. Maintenant que je regarde ses péripéties personnelles (implication dans l’homicide d’un jeune homme, entre autre), vachement moins. Il s’est d’ailleurs fait expulser du groupe à cette période et remplacé par Craig Mabbit (que j’aimais beaucoup aussi, du coup ça va). Merci à tous les membres des groupes du monde qui virent ceux qui font n’imp, pas comme Guerilla Poubelle pour ne citer personne.

Et voilà, j’espère que cette sélection musicale vous rappelé de bons souvenirs ! Et vous, quelles sont vos tracks de la honte ? Si ce concept d’article vous plait : venez jeter une oreilles aux autres compilations musicales du Dramalibre.